Gravures en taille douce…
Les pièces d’orfèvrerie, les boites de montres sont également des places de choix pour y graver armes et chiffres,
Echope plate, ronde, burin, onglette, pointe sèche et compas, déjà présentés dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, sont toujours toujours utilisés… Leur maîtrise s’acquiert au fil des ans, patiemment, le geste doit être précis, le trait franc.
La rapidité et l’urgence sont incompatibles avec le métier d’artisan. La chevalière que vous me confiez mérite du temps, le temps d’en peaufiner les moindres détails, le temps d’en équilibrer les meubles et partitions, le temps d’y graver précisément les émaux, mouchetures d’hermine et fleurs de lis…
… ou gravure en creux
Ces outils: échopes ou burins sont en acier et affutés de différentes manières selon les traits et volumes à reproduire. Il creusent les éléments de vos armoiries en enlevant de fins copeaux de métal jusqu’à l’obtention de l’effet désiré. La pointe sèche trace votre couronne, le fin burin la creuse. Il est important que votre blason soit creusé assez profondément pour que lors de la prise de cire (cachet) chaque meuble et partition puisse être bien visible. Les volumes du lion héraldique, doivent être bien rendus et modelés. Le métal du plateau de la chevalière est donc creusé trait après trait. C’est la cire qui révèlera l’art et l’habileté du graveur héraldique.
De même chaque lettre de votre devise sera gravée à l’envers: vous ne pourrez la lire que dans l’empreinte, votre cachet.
La cire peut être rouge ou blanche peu importe, les détails de votre blason s’y révèleront. C’est sur cette empreinte que vous pourrez distinguer chaque détail de votre blason familial: la fasce, le pal, le chevron, la barre, la bande, les étoiles, les lunes, les macles, les épées, et toute la richesse du bestiaire héraldique. Rendez-vous sur la page chevalières où de nombreux exemples sont présentés.